Plongée Epave Junker 88 frioul

43.2737 N 5.28572 E
Epave ______ 52m

Le bimoteur repose approximativement à 1 km dans le sud de l’île du Frioul, à une profondeur d’environ 53 mètres. Il est posé à l’endroit sur un fond sableux comme s’il était en réparation, dans un hangar. Seule la queue est pliée à un angle de 45° tandis que toutes les autres parties de la structure sont absolument intactes. Le bombardier est long de près de 14,5 mètres et a une envergure d’un peu moins de 20 mètres. Le nez vitré est partie brisé, sans doute à la suite du choc avec la surface de l’eau. Certains éléments, comme la queue et l’aile gauche, sont en outre recouverts par un filet à grosses mailles. Parmi les détails les plus intéressants, il faut citer les moteurs qui, bien que privés de leurs hélices, sont vraiment de grande dimension; les Junker 88 étaient en général dotés de moteur du type Jumo 211 B de 1'200 CV. Il n’est cependant pas possible d’établir quel type de moteur a été installé sur notre épave. En relevant le sable qui recouvre la surface supérieure de l’aile gauche, à environ un tiers de l’extrémité ; on aperçoit les insignes allemands : la typique croix blanche et noire. Du fait de la position isolée sur un fond de sable, l’avion peut être facilement comparé à une oasis dans le désert ; il héberge en effet de nombreux poissons qui se tiennent principalement sous les ailes en compagnies de quelques langoustes et de quelques homards En pleine eau, évoluent de nombreux anthias, poissons que l’on observe communément aux alentours de presque toutes les épaves. Sur la queue, on peut admirer de très gros spirographes tandis que l’aluminium est ici et là recouvert de faune fixée encroûtante.